Bien manger pour être plus intelligent

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Par Euronews
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Une bonne alimentation aide à grandir en bonne santé. Mais est-ce que bien choisir la nourriture peut aussi rendre plus intelligent?

Le projet de recherche Nutrimenthe de l’Union Européenne vise à découvrir comment certains nutriments affectent le développement et les performances mentales des nourrissons, des enfants et des adolescents. En tout des études sont menées dans neuf pays et impliquent plus de 15 000 enfants.

Une étude consiste par exemple à donner des additifs alimentaires avec des mélanges différents de nutriments essentiels à des femmes enceintes afin de voir si leurs enfants sont plus avancés psychologiquement que les autres.

Dans un autre de ces projets les chercheurs effectuent des examens médicaux approfondis sur des mères et leurs enfants en étudiant notamment les habitudes alimentaires. « On essaye de savoir si les enfants grignotent, combien de boissons gazeuses ils consomment ou même s’ils sont difficiles sur la nourriture, » détaille Henning Tiemeier, professeur d‘épidémiologie psychiatrique eu Centre médical Erasmus de Rotterdam aux Pays-Bas.

En combinant des tests physiologiques et psychologiques et des techniques comme l’IRM (Imagerie par résonance magnétique), les chercheurs établissent un profil complet du développement de l’enfant du stade fœtal jusqu‘à ses 20 ans.

Ils ont pu montrer par exemple qu’une alimentation riche en acides foliques et acides gras peut être un facteur, parmi d’autres, d’un bon développement mental et d’un comportement sain.

Une analyse détaillée des données recueillies doit aboutir à des recommandations diététiques concrètes qui pourraient favoriser le développement mental des enfants, même s’il y a d’autres facteurs qui jouent sur le développement, comme l’intelligence des parents et l’environnement autour de l’enfant. Les scientifiques s’attendent à des effets positifs majeurs sur la société et l‘économie.

Impossible de nier l’importance d’une bonne alimentation. Encore faut-il que les aliments que nous consommons conservent leurs qualités nutritives. C’est le but des techniques de conservation des aliments. Mais ces techniques sont-elles vraiment efficaces ?

Un autre programme de recherche au sein de l’Union Européenne, intitulé FRISBEE est consacré à la chaîne du froid. Les chercheurs jouent sur de multiples paramètres : températures bien sûr mais aussi composition gazeuse de l’atmosphère qui entoure les produits par exemple, pour déterminer les conditions idéales de conservation des aliments. Dans ce domaine, de gros efforts peuvent être réalisés pour améliorer en particulier la consommation d‘énergie.

Graciela Alvarez est chercheur dans la réfrigération des aliments et coordinatrice du projet FRISBEE. « Près de 30 % de la production alimentaire mondiale est perdue à cause de la mauvaise gestion de la température. Et environ 8 % de la consommation mondiale d‘énergie est consacrée à la réfrigération des aliments, cela représente 2,5% des émissions mondiales de CO2. On peut imaginer l’impact sur nos vies. “

Des programmes accessibles sur internet devraient voir le jour et permettre aux producteurs, transporteurs, et vendeurs d’aliments, d’analyser et optimiser les coûts d‘énergie tout en préservant la sécurité et la qualité des produits.

Pour en savoir plus :

www.nutrimenthe.eu

www.generationr.nl

www.frisbee-project.eu

Autres projets de recherche en bio-économie :

Recherche marine et maritime :

www.securefish.net

www.myfishproject.eu

www.sensorfish.eu

www.safetrackfood.eu

Agriculture et sylviculture :

www.fertiplus.eu

www.timing-metabolism.eu

www.sirrimed.org

sustainmed.iamm.fr

Bio-industries :

www.sdu.dk

www.enercorn.com

www.bammbo.eu

www.plaprova.eu

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