Additifs naturels dans l'impression 3D : comment ça marche ?

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Par Julian GOMEZ
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Dans le cadre du projet européen BARBARA qui vise à valoriser les déchets végétaux dans des applications industrielles, un centre technologique espagnol travaille sur l'apport d'additifs naturels dans l'impression 3D. Quels sont les détails du processus ?

Un procédé mécanique appelé "extrusion" aide à transformer les bioplastiques et les additifs naturels en filament qui peut ensuite être utilisé pour imprimer en 3D des pièces automobiles par exemple. Lidia García Quiles, ingénieure industrielle au Centre de technologie Aitiip de Saragosse (Espagne), partenaire du projet européen BARBARA, nous explique comment cela fonctionne.

Caractéristiques de couleur et de fragrance et propriétés antibactériennes

"Quand on doit créer un nouveau matériau ou améliorer les propriétés spécifiques d'une pièce en particulier ou qu'on doit ajouter des produits pour créer de nouveaux mélanges, on utilise une machine appelée extrudeur de plastique," indique Lidia García Quiles.

"On mélange tous les bioplastiques et ensuite, on les fait fondre; puis, on ajoute les additifs qui apporteront la couleur, la fragrance ou les propriétés antibactériennes," précise-t-elle.

Filaments de bioplastique

"Les bioplastiques et les additifs sont mélangés à l'intérieur de la machine grâce à un axe qui comporte des sillons où tous les matériaux sont fondus et mélangés : au final, on obtient un filament qui est plongé dans l'eau pour qu'il se solidifie et ensuite, on peut le couper en petits morceaux, en granulés," dit l'ingénieure industrielle.

"Ensuite, on passe à la deuxième étape : l'enroulement. Grâce à cette procédure, on est capable de créer un autre filament qui pour sa part, présente les propriétés spécifiques, prédéterminées que l'on cherche à avoir : les dimensions, la résistance, la tolérance à la contrainte, etc. Les propriétés qui conviennent pour sa future utilisation dans l'impression 3D," assure-t-elle.

Journaliste • Julian GOMEZ

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