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Google supprime des fils de recherche les actualités de l'UE, dans le cadre d'un "test limité"

DOSSIER - Les logos de Google s'affichent lors d'une recherche sur Google à New York, le 11 septembre 2023.
DOSSIER - Les logos de Google s'affichent lors d'une recherche sur Google à New York, le 11 septembre 2023. Tous droits réservés  AP Photo/Richard Drew, File
Tous droits réservés AP Photo/Richard Drew, File
Par Lauren Chadwick
Publié le Mis à jour
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Ce test vise à fournir aux régulateurs et aux éditeurs des données supplémentaires sur la manière dont Google est utilisé pour accéder aux contenus d'information.

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Google a lancé un "petit test limité dans le temps" dans huit pays, pour déterminer l'impact d'une suppression de ses fonctionnalités, celle de la recherche de l'onglet "actualité", qui permet de trouver les publications des éditeurs de presse basés dans l'Union européenne.

Le "test AB" concerne la Belgique, la Croatie, le Danemark, la Grèce, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne et l'Espagne.

Selon Google, près de 1 % des utilisateurs de ces pays ne verront pas les éditeurs d'actualités basés dans l'Union européenne dans Google News, Search et Discover, pour une période dont la durée n'a pas été communiquée.

Les 99 % restants ne verront pas de changement dans leurs résultats de recherche concernant les éditeurs de presse.

L'idée de ce test est de fournir des données aux régulateurs et aux éditeurs sur l'effet de l'affichage des contenus d'actualités sur les habitudes des utilisateurs, selon Google.

Le test était également prévu pour la France, mais il a été bloqué par une décision de justice à la suite d'une demande du Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM).

Le syndicat a fait valoir que cette mesure était contraire à l'engagement pris par Google auprès de l'autorité française de la concurrence, de ne pas avoir d'incidence sur l'indexation, le classement ou la présentation des contenus protégés.

Un tribunal de Paris a ordonné la suspension du test, sous peine d'infliger des pénalités pouvant atteindre 900 000 euros par jour, selon une déclaration le syndicat.

"Nous sommes en train d'examiner la décision du tribunal et de suspendre le lancement du test en France pour le moment", a déclaré un porte-parole de Google à Euronews Next.

"Nous sommes très surpris par la position du SEPM, étant donné qu'il a demandé ces données économiques par écrit", a ajouté le porte-parole.

Google a ajouté que le test était effectué dans le cadre de sa conformité avec la directive européenne sur le droit d'auteur (EUCD) et de son programme de licence pour les éditeurs de presse de l'UE.

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