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Memo, le robot domestique qui saisit des verres à vin et charge le lave-vaisselle

ACT-1 : un modèle de fondation pour la robotique entraîné sans aucune donnée robotique
ACT-1 : un modèle de fondation pour la robotique entraîné sans aucune donnée robotique Tous droits réservés  Sunday Robotics
Tous droits réservés Sunday Robotics
Par Roselyne Min
Publié le
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Le robot, baptisé Memo, a débarrassé la table du dîner et a ensuite rangé plusieurs éléments de vaisselle dans le lave-vaisselle.

Les robots promettent depuis des années d’aider aux tâches ménagères, mais la plupart peinent encore face aux tâches les plus simples.

Une start-up américaine affirme désormais que son dernier robot peut enfin s’occuper des tâches que l’on fait tous les jours.

Sunday Robotics, basée en Californie, affirme avoir mis au point en moins de deux ans un robot domestique capable d’effectuer des tâches ménagères courantes comme débarrasser une table et remplir un lave-vaisselle.

Dans une vidéo publiée par l’entreprise, on voit le robot à roues Memo retirer des objets de la table du dîner et les placer dans un lave-vaisselle.

Dans la vidéo, le robot soulève aussi deux verres à vin d’une seule main, plie des chaussettes et fait fonctionner une machine à expresso.

« Nous présentons un saut qualitatif dans l’IA robotique », a écrit Tony Zhao, cofondateur de Sunday Robotics, sur X. Memo n’a brisé aucun verre à vin lors de plus de 20 séances de démonstration en direct, a-t-il ajouté.

Des données collectées auprès de personnes

Les roboticiens se heurtent depuis longtemps à des difficultés pour concevoir des systèmes capables de manipuler de façon fiable les objets présents dans les foyers.

Les mains humaines s’appuient sur des milliers de récepteurs tactiles, qui permettent d’évaluer la prise et la pression. Concevoir des machines avec un contrôle comparable s’est révélé complexe et coûteux.

Memo est entraîné à partir de données recueillies auprès de personnes exécutant des tâches réelles.

Le robot possède des mains de type Lego. Plutôt que d’utiliser des données synthétiques, des simulations ou des systèmes téléopérés, l’entreprise a conçu un gant épousant la forme de ses mains.

L’entreprise compte plus de 500 collecteurs de données humains aux États-Unis, qui portent ces gants et enregistrent des informations, notamment la force utilisée pour soulever différents objets.

« En robotique, si la seule chose sur laquelle on peut compter est la téléopération, rassembler la quantité de données d’entraînement nécessaire prendrait assurément des décennies », a déclaré Zhao lors d’un entretien accordé au podcast TBPN.

Sunday Robotics affirme que le système de gants est bien plus économique que la téléopération, qui consiste à piloter une machine à distance. Chaque gant coûte environ 200 $ (environ 173 €), contre environ 20 000 $ (environ 17 300 €), soit le prix d’un robot téléopéré.

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