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Nouveau variant du mpox : la Suède recense un premier cas

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AP Tous droits réservés National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) via AP Photo, File
Tous droits réservés National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) via AP Photo, File
Par Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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La Suède a annoncé avoir recensé un premier cas du nouveau variant du mpox. Mercredi, l’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte mondiale.

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Jusqu’à présent, le nouveau variant du mpox, n’avait été détecté que sur le continent africain, principalement en RDC. Mais jeudi, la Suède a annoncé avoir recensé un cas sur son territoire.

Selon l’Agence suédoise de santé publique, la personne infectée a séjourné dans une région d’Afrique où sévit une importante épidémie de ce nouveau variant. Malgré les inquiétudes, Stockholm, assure être bien préparée.

"Nous prenons bien sûr cette question au sérieux. En même temps, il s'agit d'une tâche que le système de soins de santé et les unités régionales de lutte contre les infections sont en mesure de gérer. L'agence suédoise de santé publique coordonne le travail au niveau national. Elle est en contact avec les unités régionales de contrôle des infections", a déclaré Jakob Forssmed, ministre suédois de la Santé et des Affaires sociales.

L’annonce de ce cas intervient au lendemain du déclenchement par l’OMS de son plus haut niveau d’alerte mondiale. Une décision que l’Organisation avait déjà prise en 2022, lorsque cette maladie, anciennement appelée variole du singe, s'était étendue à travers le monde.

"L'OMS est sur le terrain et travaille avec les pays touchés et les autres pays à risque par l'intermédiaire de ses bureaux nationaux et régionaux, ainsi qu'avec ses partenaires comme le CDC Afrique, les ONG et la société civile", a déclaré Tedros Ghebreyesus, Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé.

Depuis janvier 2022, plus de 38 000 cas ont été recensés dans 16 pays africains, pour un peu moins de 1500 décès.

Si l’OMS tire la sonnette d’alarme, c’est parce que ce variant est considéré comme plus contagieux et plus dangereux.

"Ce variant se propage très rapidement et s'étend à des pays d'Afrique qui ne l'avaient jamais vu auparavant, comme le Rwanda, le Kenya et le Burundi. Nous observons de nombreux cas au Burundi et en Ouganda et ce sont des pays qui ont beaucoup de contacts avec le reste du monde. Il s'agit donc d'une menace pour le reste du monde", explique Margaret Harris, porte-parole de l'Organisation mondiale de la Santé.

Face au risque de propagation mondiale, l’OMS a également lancé un appel aux fabricants de vaccins. Actuellement, deux vaccins sont utilisés contre cette maladie virale, qui se transmet principalement lors de rapports sexuels, ou via un contact physique étroit avec une personne infectée.

Jeudi, le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic a annoncé être prêt à produire jusqu’à 10 millions de doses de vaccins d’ici à 2025.

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