Des manifestants opposés au coup d'Etat à Rangoon, en Birmanie, vendredi 12 mars 2021.

Vidéo. Un nouveau vendredi de manifestation en Birmanie

La police anti-émeute birmane a tiré des gaz lacrymogènes vendredi à Rangoon pour disperser une manifestation contre le coup d'État militaire.

La police anti-émeute birmane a tiré des gaz lacrymogènes vendredi à Rangoon pour disperser une manifestation contre le coup d'État militaire.

La Grande-Bretagne a conseillé vendredi à ses citoyens de fuir la Birmanie, où la répression continue à se durcir, Moscou s'inquiétant du "nombre croissant" de victimes civiles.

Depuis le coup d'Etat du 1er février, la junte qui a pris le pouvoir fait face à une contestation sans précédent, qu'elle a réprimée de façon de plus en plus sévère jusqu'à tirer à balles réelles sur les manifestants, faisant au moins 70 morts depuis début février, dont encore neuf jeudi.

"Il y a de plus en plus de preuves" que l'armée et ses plus hauts dirigeants "commettent probablement des crimes contre l'humanité, y compris des meurtres, des disparitions forcées, des persécutions, des tortures et des incarcérations en violation des règles fondamentales du droit international", a accusé jeudi devant le Conseil des droits de l'homme à Genève Thomas Andrews, le principal expert indépendant mandaté par les Nations unies sur ce dossier.

La junte s'en prend également de plus en plus durement à la presse. Vendredi, cinq journalistes, dont un photographe de l'agence Associated Press, arrêtés le mois dernier alors qu'ils couvraient une manifestation à Rangoun, ont été officiellements inculpés.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a confirmé vendredi l'arrestation d'un journaliste polonais en Birmanie, indiquant que ses diplomates cherchaient à établir le contact avec lui "de façon urgente".

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