Alors la tension est montée d'un cran ce mardi au Karabakh entre les séparatistes arméniens et l'armée azerbaïdjanaise, des manifestations ont éclaté à Erevan, la capitale arménienne.
Les manifestants se sont rassemblés devant le bâtiment du gouvernement arménien, qualifiant le Premier ministre Nikol Pachinian de « traître » et exigeant la protection de la population du Haut-Karabakh contre l'agression militaire de l'Azerbaïdjan.
Le Premier ministre a dénoncé de son côté des appels à un coup d'Etat préparé par certains de ses opposants.
Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré pour sa part que l'opération avait commencé mardi quelques heures après la mort de quatre soldats et de deux civils dans l'explosion de mines terrestres dans la région du Haut-Karabakh.
Les rapports ont fait craindre qu’une guerre à grande échelle dans la région ne reprenne entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, qui se sont battus violemment pendant six semaines en 2020.
