Des dizaines de camions transportant de l'aide pour Gaza ont franchi mardi le poste frontière de Rafah, du côté égyptien, pour entrer dans la bande de Gaza.
Le chef des opérations humanitaires des Nations unies a déclaré dimanche que la famine avait été en grande partie évitée dans la bande de Gaza grâce à l'afflux d'aide dans le territoire au cours d'un fragile cessez-le-feu. Il a toutefois averti que la menace pourrait resurgir rapidement si la trêve s'effondrait.
La trêve a été négociée par les médiateurs des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte, après des mois de discussions indirectes entre les parties belligérantes.
Dans le cadre de l'accord, Israël a déclaré qu'il autoriserait 600 camions d'aide à entrer dans la bande de Gaza chaque jour, ce qui représente une augmentation importante après des mois de frustration de la part des responsables de l'aide face aux retards et à l'insécurité qui entravent à la fois l'entrée et la distribution de nourriture, de médicaments et d'autres produits dont on a cruellement besoin.
À Gaza, des habitants inspectent les ruines de leurs maisons
Des habitants du quartier d'Al-Mughraqa, au sud de la ville de Gaza, inspectaient les ruines de leur maison, détruite par les forces israéliennes au cours des 15 mois de guerre entre Israël et le groupe militant Hamas, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa mardi 11 février.
Wafa n'a pas fourni d'informations sur la famille propriétaire de la maison, mais des centaines de milliers de résidents déplacés ont entrepris le voyage vers les parties nord de Gaza depuis le lundi 27 janvier, après l'entrée en vigueur d'un accord de trêve.
La guerre qui dure depuis 15 mois a causé une dévastation généralisée dans toute la bande de Gaza à la suite d'intenses frappes aériennes israéliennes qui ont rasé des bâtiments et d'autres structures qui, selon l'armée, abritaient des militants du Hamas.