À Gaza, des files d’attente s’allongent devant des cuisines improvisées. Les familles espèrent une louche de soupe, souvent leur seul repas. "S’ils remplissent le pot, les enfants mangent. Sinon, ils dorment le ventre vide" décalre Dina Jendiya, mère de cinq enfants.
Depuis octobre, le blocage total ou partiel de l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza persiste, aggravant la situation de famine pour la population.
Dans le même temps, à Khan Younès, des obus israéliens ont frappé des tentes, faisant trois morts et des dizaines de blessés, selon les autorités sanitaires locales, contrôlées par le Hamas. À l'hôpital Nasser, Dr Raul Ingertis, de l’OMS, décrit une "enfant a sept ans et une jambe amputée." Avant d'ajouter ne plus savoir "comment faire. Cela doit s’arrêter."