Le débat sur le réchauffement climatique

Le débat sur le réchauffement climatique
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Par Euronews
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Au Groënland, les hivers sont de plus en plus courts et les icebergs de plus en plus petits. Deux signes qui ne trompent pas. Les températures ne cessent d’augmenter.

En 2007, le recul annuel de la banquise avait atteint un niveau record. En 2008 et 2009, le recul est moins prononcé. Deux éléments sur lesquels s’appuient les sceptiques du changement climatique. La nature est en action et elle seule comme l’explique ce professeur à l’université suédoise d’Uppsala : “La glace de l’Arctique fond depuis longtemps, de plus ou moins 10%. Mais maintenant elle progresse à nouveau au même niveau. Tous ces changements sont probablement dû aux courants dans le Pacifique”.

Mais selon le comité du changement climatique des Nations Unies, les glaces de l’Arctique constituent un puits de carbone, dont le rôle est menacé par le réchauffement climatique. “Si les glaces de l’Arctique disparaissent plus ou moins complètement même en été, cela pourrait entraîner nombres de changements sur l‘écosystème, sur la faune et pour les populations vivant dans cette région”.

C’est le même phénomène et la même controverse dans la péninsule de Yamal en Sibérie. Un géographe surveille le dégel du permafrost. Un sol perpétuellement gelé depuis la fin de l’Age de Glace, il y a 30 000 ans. Il frappe sur le permafrost : “C’est le son du permafrost, c’est sa voix”.

Contrairement aux sols actifs, le permafrost ne décompose pas son carbone, ce dernier est piégé dans le sol gelé sauf si la température vient à augmenter comme l’explique ce géographe : “L’ensemble de la matière organique qui est présente dans le permafrost contient un important niveau de dioxyde de carbone et il sera libéré en cas de fonte du permafrost”.

A Moscou, l’une des directrices de l’Institut de la Cryosphère terrestre affiche clairement son scepticisme sur l’origine humaine du dégel du permafrost. “C’est un corps géologique qui s’est développé depuis des milliers d’années. Il ne peut pas y avoir un impact de l’activité humaine en seulement quelques décennies”

Ce phénomène est-il strictement naturel ou l’homme a-t-il un réel impact ? Le débat fait rage.

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