Arabie saoudite : peine de prison et flagellation pour un tweet diffamant

Arabie saoudite : peine de prison et flagellation pour un tweet diffamant
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
PUBLICITÉ

Reconnu coupable de diffamation envers une chanteuse koweïtienne, un utilisateur saoudien de Twitter a été condamné à trois mois de prison ainsi qu’à 80 coups de fouet.

Fan d’une chanteuse rivale de la Koweïtienne Shams, le twittos a été condamné pour avoir accusé cette dernière d’adultère, sans aucune preuve. Or, la loi islamique en vigueur en Arabie saoudite prévoit la peine de flagellation pour ceux qui accusent une femme d’adultère sans présenter quatre témoins oculaires.

Selon le journal Sabq, le Saoudien, dont le compte Twitter est intitulé « l’avocat de la reine Ahlam » (la rivale de Shams), serait également condamné à payer une amende de 10 000 riyals saoudiens (soit un peu moins de 2 000 euros). La même source a affirmé que l’homme avait aussi publié sur son compte des photos truquées montrant Shams dans des positions « obscènes ».

Malgré l’ultra-conservatisme de l’Arabie saoudite, classée par le Comité de protection des journalistes parmi les dix pays qui censurent le plus les médias, Twitter y est très populaire. Selon une étude américaine, quelques 41% des internautes de ce pays possèdent un compte sur la célèbre plateforme de micro-blogging.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les principaux acteurs du tourisme se réunissent à l’ITB Berlin 2024

Guerre Russie-Ukraine : Volodymyr Zelensky recherche le soutien de l'Arabie saoudite

L'Arabie saoudite ouvre son premier magasin d'alcool depuis plus de 70 ans