Grèce : un conflit avec la zone euro est improbable selon les investisseurs

Grèce : un conflit avec la zone euro est improbable selon les investisseurs
Par Euronews
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L’arrivée de Syriza au pouvoir en Grèce n’a pas eu d’effet sur les indices boursiers européens qui ont tous clôturé en hausse la séance de lundi

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L’arrivée de Syriza au pouvoir en Grèce n’a pas eu d’effet sur les indices boursiers européens qui ont tous clôturé en hausse la séance de lundi excepté en Grèce oú les investisseurs de la bourse d’Athènes ont allégé leur portefeuille : l’indice ATG terminant en repli de 3,2%. Excepté Athènes et Moscou pour d’autres raisons, les places d’Europe occidentale sont en hausse sensible lundi soir.

“Le fait qu’on ait un gouvernement et le fait que le sentiment d’instabilité politique soit passé, ce sont de bonnes choses, explique Theodore Krintas, analyste financier chez Attica Bank. Mais si les renégociations durent plus longtemps que prévu, a-t-il ajouté, je pense que les marchés percevront ce retard comme un nouveau risque”.

Ceci étant, les analystes sont nombreux à penser que le risque d’affrontement entre la Grèce et ses partenaires-créanciers européens est peu probable.

“Une seconde crise de l’euro n’est pas envisageable, explique Stefan Bielmeier analyste chez DZ Bank. Le cadre institutionnel de la zone euro est très solide. On peut aussi le cosntater sur les marchés financiers. Le danger d’un effet de contagion n’existe pas. Donc on doit être relativement “relax” par rapport à ça”.

Si les marchés ne s’inquiètent pas de l’arrivée de Syriza au pouvoir en Grèce, la pression devrait rester forte pendant la phase de négociations avec Bruxelles qui pourrait durer des mois.

“Les efforts de Syriza pour calmer les marchés semblent avoir été efficaces, affirme Symela Touchtidou, correspondante d’Euronews à Athènes. Les investisseurs restent prudents mais pensent qu’il y a peu de chances d’une fracture ouverte entre le nouveau gouvernement et la zone euro. Plus encore : certains estiment qu’une discussion sur la fin de la politique d’austérité va démarrer”.

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