Le guide suprême partisan d'un juste compromis sur le nucléaire iranien

“Une prolongation des négociations sur le nucléaire iranien n’est dans l’intérêt de personne”. Pour Mohammad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne qui s’est entretenu avec John Kerry, il ne faut pas repousser la date butoir. L’objectif des grandes puissances est d’obtenir un accord politique le 31 mars pour ensuite conclure un accord définitif le 30 juin au plus tard. Le guide suprême, Ali Khamenei s’est dit favorable à la poursuite des négociations partisan d’un juste compromis : “Je suis partisan d’un accord susceptible d‘être conclu. Bien sûr, je ne suis pas favorable à un mauvais accord. Mieux vaut pas d’accord qu’un accord qui soit contre les intérêts nationaux. Un accord qui humilie la grande et glorieuse nation d’Iran”.
Pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un futur accord mettrait en danger l’Etat hébreu : “Nous continuerons à guider l’effort international pour empêcher l’Iran d’obtenir des armes nucléaires. Nous prendrons toutes les mesures pour contrecarrer un accord mauvais et dangereux pour l’avenir et la sécurité de l’Etat d’Israël.”
L’accord n’est pas encore signé car il reste de nombreux points d’achoppement comme la levée des sanctions internationales et la quantité de combustibles nucléaires que pourrait produire l’Iran, aspect crucial pour empêcher la mise au point de bombes atomiques.