Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

France : le projet de loi sur la fin de vie examiné à l'Assemblée

France : le projet de loi sur la fin de vie examiné à l'Assemblée
Tous droits réservés 
Par Julien Pavy avec AFP et Reuters
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button

Les pro et anti-euthanasie se sont rassemblés ce mardi aux abords de l’Assemblée nationale, où a débuté l’examen du texte sur la fin de vie. Le

PUBLICITÉ

Les pro et anti-euthanasie se sont rassemblés ce mardi aux abords de l’Assemblée nationale, où a débuté l’examen du texte sur la fin de vie. Le projet de loi, porté par deux députés PS et UMP, prévoit d’introduire un droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès pour les patients en phase terminale. Il n’est pas question d’euthanasie. Les malades pourraient par ailleurs inscrire des directives anticipées auxquelles les médecins ne pourraient pas s’opposer.

Certains députés dénoncent un texte flou et voient dans la sédation profonde une euthanasie déguisée. ‘‘On voudrait un grand plan pour le développement des soins palliatifs’‘, propose de son côté le député UMP Philippe Gosselin.

D’autres estiment, au contraire, que le texte ne va pas assez loin, et préconisent une assistance médicalisée active à mourir. ‘‘La demande de la personne elle-même concernée par la fin de vie n’est pas assez entendue. Il n’y a pas un libre choix offert aux personnes’‘, regrette le député socialiste Jean-Louis Touraine.

Le droit à mourir dans la dignité était l’une des promesses de campagne de François Hollande, qui a toujours soigneusement évité d’utiliser le terme euthanasie. L’Assemblée nationale se prononcera mardi prochain sur le texte par un vote solennel.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Deux journalistes accusés de connivence avec le PS contre Rachida Dati

Attaque au couteau à Marseille : la radicalisation islamiste écartée

Bardella et Le Pen réclament une dissolution "ultra-rapide" après leur entretien avec Bayrou