Echauffourées à Istanbul après l'interdiction de manifester place Taksim

Echauffourées à Istanbul après l'interdiction de manifester place Taksim
Par Laurence Alexandrowicz avec AFP, REUTERS
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Canons à eaux et gaz lacrymogènes, c’est le comité d’accueil de la police turque pour empêcher le rassemblement place Taksim à Istanbul. Ce 1er mai

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Canons à eaux et gaz lacrymogènes, c’est le comité d’accueil de la police turque pour empêcher le rassemblement place Taksim à Istanbul. Ce 1er mai, comme les années précédentes, les syndicats n’ont pas eu le droit de se retrouver sur cette place emblématique de la mégapole. Un rassemblement qu’ils voulaient en mémoire des 34 personnes abattues dans la foule par des inconnus, le 1er mai 1977.

“Mais tout le monde se concentre sur la placeTaksim, a déclaré le président Erdogan. Si vous insistez pour aller là-bas avec 10 000 personnes pour manifester, ça n’a rien d’une commémoration. C’est vouloir créer le chaos et on n’y voit pas de bonnes intentions.”

La place Taksim avait été le théâtre de violentes manifestations, en 2013 et 2014. Cible de la colère, Recep Tayyip Erdogan. Un président qui devrait ressortir encore plus puissant après les législatives de juin, n’en déplaise à ceux qui dénoncent son autoritarisme.

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