Ce scrutin du 7 mai restera comme une défaite cuisante pour les travaillistes : ils ne récoltent pas plus de 230 sièges sur les 650 au parlement
Ce scrutin du 7 mai restera comme une défaite cuisante pour les travaillistes : ils ne récoltent pas plus de 230 sièges sur les 650 au parlement. Loin, très loin des conservateurs.
Ed Miliband, le chef du Labour, le parti travailliste, en a donc tiré les conséquences ce vendredi : il a annoncé sa démission.
“J’assume l’entière responsabilité de ces résultats, a-t-il déclaré. Je suis désolé pour tous les collègues qui ont perdu leur sièges. Aujourd’hui, vous êtes sûrement déçus, peut-être même abattus. C’est vrai que nous avons perdu cette élection, mais les idées que nous défendons sont toujours d’actualité, notamment le fait que notre pays génère tant d’inégalités. C’est un défi qu’il faut toujours relever. Le combat continue. Quel que soit le futur chef du parti, je sais que le Labour continuera à œuvrer pour faire de ce pays, un pays où les travailleurs ont leur place.
Le coup est dur pour Ed Miliband, 45 ans, entré au parti travailliste à l‘âge de 17 ans, et qui a grimpé tous les échelons jusqu‘à prendre la tête de la formation en 2010.
Durant la campagne, il s’est employé à apparaître comme ayant l‘étoffe d’un Premier ministrable.
Mais les électeurs en ont décidé autrement, notamment les électeurs écossais, ceux-là même qui – d’ordinaire – votaient travaillistes, et qui là ont massivement voté pour le parti indépendantiste, amplifiant la défaite du Labour.
L’intérim à la tête du parti travailliste sera assuré par l’actuel numéro 2, en attendant l‘élection d’un nouveau chef de file.