Le grand chamboulement annoncé du paysage politique britannique

Le grand chamboulement annoncé du paysage politique britannique
Par Pierre Assémat avec AFP et Reuters
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Au lendemain des élections législatives britanniques, le paysage politique va être totalement remanié. Seul le Premier ministre conservateur David Cameron reste en place. Il eput désormais s'atte

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C’est certainement la dernière fois que ces trois dirigeants des plus grands partis britanniques sont réunis ensemble. Le Premier ministre David Cameron, le Travailliste Ed Miliband et le Lib Dem Nick Clegg.
En effet, suite aux législatives, le paysage politique britannique va être singulièrement chamboulé puisque pas moins de trois chefs de parti ont démissionné.

Ed Miliband, parti Travailliste
“Il est temps pour quelqu’un d’autre de prendre les rênes de ce parti. Je remets donc ma démission, qui prendra effet après les commémorations de la Victoire en Europe (sur l’Allemagne nazie)”

Nick Clegg, Lib Dem :
“Il est temps pour quelqu’un d’autre de prendre les rênes de ce parti.

Nigel Farage : “Je vais écrire au bureau exécutif du UKIP dans quelques minutes pour dire que je me retire de la direction du parti.”

Avec une majorité absolue au Parlement, David Cameron a désormais les mains libres. Sa priorité étant de tenir l’une de ses plus importantes promesses de campagne, un référendum sur la place du pays dans l’Union européenne, et ce, d’ici 2017.

“Nous allons organiser un référendum sur notre futur en Europe. Et en faisant cette chose vitale, nous allons nous assurer que notre pays est uni. Comme je l’ai dit plus tôt, nous allons gouverner comme le parti d’une seule nation, le Royaume-Uni”, a déclaré David Cameron.

Mais l’unité ne sera pas forcément facile à atteindre.
Car comme en 2010, David Cameron va imposer, en ce début de mandat, de nouvelles mesures d’austérités dans l’optique d‘éradiquer le déficit public d’ici 2018. Dès dimanche, les premiers mécontents sont venus manifester devant le 10 Downing Street, résidence du Premier ministre

Raul Ruparel, analyste économique, Open Europe :
“Le référendum est l’une des premières choses que Cameron organisera avec son nouveau gouvernement. Il veut le faire rapidement, ce qui, derrière, lui donnera du temps pour négocier avec l’Europe, mais aussi parce que cela passera plus facilement pendant que l’opposition (Lib Dems et Travaillistes) est en plein désarroi”.

Pour la presse britannique, le plus dur commence pour David Cameron.
D’après le Times, le Premier ministre conservateur aura même besoin de “chaque gramme de sens politique” pour faire face aux enjeux. Et le quotidien de conclure : “il devra ‘trouver son Churchill intérieur’ “.

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