Le doute plane toujours sur la véracité des faits : Hyon Yong-chol, ministre de la défense nord-coréen a-t-il vraiment été “liquidé” par le régime de Pyong-Yang?
Les services de renseignements sud-coréens (NIS) qui avaient été les premiers à dévoiler l’histoire avouent désormais ne pas détenir de preuves certaines de son exécution.
Un des porte-paroles du NIS soutient que le service est certain que « Hyon a été victime d’une purge ». Mais ce jeudi les services secrets sud-coréens ont déclaré que l’exécution n’a pas été confirmée : « il existe des rapports du renseignement montrant qu’il a pu être exécuté mais ils doivent encore être vérifiés » affirme le porte-parole.
Ce ministre de 66 ans est accusé de trahison et manque de respect envers le régime après s‘être assoupi durant un défilé militaire. Son exécution au canon anti-aérien a été annoncée le mercredi 13 mai par Han Ki-Beom, vice-directeur sud-coréen du NIS.