Par milliers, ces Irakiens arrivent dans les environs de Bagdad. Ils proviennent de Ramadi, la capitale de la province d’Al-Anbar, récemment prise
Par milliers, ces Irakiens arrivent dans les environs de Bagdad. Ils proviennent de Ramadi, la capitale de la province d’Al-Anbar, récemment prise par les djihadistes de l’Etat islamique (EI).
D’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ils sont plus de 40 000 à avoir fui Ramadi en une semaine.
IOM #Iraq’s Displacement Tracking Matrix recorded 40,608 ppl displaced in #Ramadi since 15 May http://t.co/L60baMT6×7pic.twitter.com/itCtgSWSOz
— IOM (@IOM_news) May 19, 2015
“On est très en colère contre les djihadistes, dit un de ces réfugiés. Mais on a surtout le sentiment que tout le monde nous abandonne”.
Les combattants du groupe Etat islamique tentent désormais de progresser vers l’est, en direction de Fallujah et de Bagdad. L’armée irakienne, appuyée par des milices chiites, assure avoir bloqué cette progression.
Karim al-Nouri est le porte-parole d’l-Hashd al-Shaabi, une des milices chiites. Il assure que ses hommes seront en mesure de reprendre la province d’Al-Anbar des mains des djihadistes. “Cette zone, explique-t-il, est constituée de grandes étendues qui permettent de frapper les islamistes grâce à des raids aériens”.
En prenant la ville de Ramadi, les djihadistes
ont accru leur emprise sur le territoire irakien.
Leur offensive lancée en août dernier leur a permis de contrôler aujourd’hui une grande partie du nord et de l’ouest du pays.