Athènes ne parvient toujours pas à s'entendre avec ses créanciers

Toujours pas d’accord sur les réformes grecques censées permettre à Athènes d’obtenir le versement d’une dernière tranche d’aide financière. Hier à Bruxelles, le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, n’ont pas réussi à aplanir leurs divergences.
“Un accord est à portée de main, mais nous devons conclure ces discussions avec un objectif réaliste, insiste Alexis Tsipras. Je crois sincèrement que la Commission a l’intention d’atteindre un objectif réaliste.”
Athènes veut réformer la TVA, supprimer les retraites anticipées et accélérer les privatisations. La priorité des créanciers est autre. Ils proposent de couper dans les retraites les plus basses ou d’augmenter la TVA sur l‘électricité. Inacceptable pour le chef du gouvernement grec.
“Sans accord, la Grèce risque la banqueroute dans les prochains jours, mais peut-elle parvenir à un accord avec ses créanciers ?” s’interroge Sándor Zsiros, membre de notre bureau à Bruxelles.
Avec AFP