Le métro de Londres en grève

Le métro de Londres en grève
Par Euronews

Grève massive des conducteurs de métro à Londres. Le réseau est paralysé jusqu'à vendredi matin. En cause : la mise en place d'un service de nuit en septembre.

Le métro londonien est à l’arrêt jusqu‘à vendredi matin. Une grève – sans précédent depuis 2002 – paralyse le système de transport souterrain de la capitale britannique.

En jeu : le service de nuit supplémentaire, le week-end, qui sera mis en place en septembre. Les syndicats réclament des augmentations de salaires pour compenser les horaires décalés. Ils ont rejeté la proposition de hausse de 2% de la direction.

“Leurs propositions ne règlent pas les problématiques liées à l‘équilibre à maintenir entre les heures de travail et le respect de la vie de famille”, déplore Finn Brennan, du syndicat ASLEF. “Des progrès doivent être faits, l’entreprise doit se montrer raisonnable et s’asseoir avec nous autour d’une table pour trouver une solution”, ajoute-t-il.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, a dénoncé une grève “inacceptable et injustifiable”, le maire de Londres, Boris Johnson, parle, lui, d’un mouvement aux “motifs politiques”.

Les usagers sont, eux, obligés de s’adapter.

“J’ai de la chance de ne pas vivre trop loin du centre, donc je vais essayer de faire le trajet à pied ou je prendrai un taxi. Mais ça va être un peu la pagaille”, reconnaît une Londonienne.

“Je ne connais pas la ville donc il faut que j’arrive à comprendre quel bus prendre”, admet un touriste.

“Peut-être qu’ils ont raison de faire grève, mais ça va poser de sérieux problèmes à tout le monde jusqu‘à vendredi matin”, regrette une autre usagère des transports.

Les syndicats n’excluent pas de maintenir la mobilisation. Les perturbations pourraient donc se poursuivre vendredi.

“Suite à cette grève, la première depuis plus d’une décennie, 200 bus supplémentaires ont été mobilisés et les usagers invités à se déplacer à vélo. Des mesures qui semblent insuffisantes pour pallier la grève surprise des 20 000 agents du métro londonien”, conclut Ali Kheradpir, le correspondant d’euronews à Londres.

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