Migrants : quand une urgence chasse l'autre

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Par Olivier Peguy avec agences
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Les gardes-côtes italiens et les ONG ne savent plus où donner de la tête pour secourir les migrants en perdition en Méditerranée.

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“Nous assistons à un génocide provoqué par l‘égoïsme européen”. C’est ainsi que parle Leoluca Orlando, le maire de Palerme en Italie, faisant référence à la situation des migrants en Méditerranée. Ces migrants s’entassent par centaines dans des embarcations de fortune et tentent de rallier les côtes européennes au péril de leur vie.

Mercredi, une de ces embarcations a fait naufrage. Près de 600 personnes étaient à bord. A peine plus de la moitié a pu être secourue. L’espoir de retrouver des survivants s’amenuise, les bateaux participants aux opérations de secours ayant, depuis, été appelés à la rescousse pour d’autres embarcation en perdition.

Ceux qui parviennent à être secourus par les bateaux des gardes-côtes ou des ONG sont acheminés vers les ports italiens les plus proches. Les autorités italiennes, à l’instar du maire de Palerme, en appellent une nouvelle fois à la solidarité européenne.

D’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 2000 migrants sont morts depuis le début de l’année.

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