Les élections législatives sont attendues depuis près de 4 ans. Elles ont été reportées depuis 2011 en raison de profondes divergences politiques.
En Haïti, quelques 6 millions d‘électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche. Ce scrutin législatif aurait dû se tenir en 2011 et n’a cessé d‘être repoussé depuis. Motif de ces reports : un bras de fer entre le pouvoir exécutif et l’opposition.
Le 1er tour de ces législatives est donc censé marquer un début de sortie de la crise politique qui paralyse le pays.
Le souci des autorités : éviter des débordements violents. “La police fera tout pour garantir le bon déroulement du scrutin dans les bureaux de vote, a affirmé Mosler Georges, directeur exécutif du Conseil électoral provisoire (CEP). J’appelle donc tous les électeurs à se rendre dans les bureaux de vote, pour donner le plus de légitimité aux résultats de ce scrutin.”
L’incertitude sur le taux de participation
La question est effectivement de savoir quel sera le taux de participation. Au vu du peu d’engouement durant la campagne, les observateurs s’attendent à une faible participation, les Haïtiens manifestant depuis longtemps une défiance vis-à-vis de leurs élus.
> Lire article Législatives en Haïti: des électeurs peu enthousiastes.
Les Haïtiens sont censés désigner, en plus des députés, les sénateurs et les maires.
D’ici à la fin de l’année, ils doivent également élire un nouveau président qui succédera à Michel Martelly.
Ils auront ainsi renouvelé la quasi-totalité des leurs élus.
Pour aller plus loin – Législatives 2015, un point de plus pour la démocratie