Sur cette embarcation de fortune, ces Syriens ont traversé la vingtaine de kilomètres qui séparent les côtes turques de Kos, en Grèce. Comme eux
Sur cette embarcation de fortune, ces Syriens ont traversé la vingtaine de kilomètres qui séparent les côtes turques de Kos, en Grèce. Comme eux, près de 500 migrants débarquent chaque jour sur cette île de la mer Egée. Plus courte, moins dangereuse que par l’Italie, la route de Kos est aujourd’hui privilégiée par les réfugiés pour rallier l’Europe. Les deux hommes expliquent que le trajet leur a pris 4 heures seulement depuis la Turquie.
Prochaine étape pour eux : l’enregistrement auprès des autorités grecques. Très critiquées ces dernières semaines, elles ont affrété un ferry de 2 500 places pour accélérer les procédures et permettre aux Syriens de quitter l‘île. Direction Athènes d’abord, avec l’espoir de rejoindre bientôt la Scandinavie ou bien l’Allemagne, comme le raconte ce réfugié.
Seuls les Syriens sont concernés par cette procédure accélérée. Les autres, Afghans, Irakiens, Pakistanais, Somaliens, ne sont pas considérés comme des réfugiés, mais comme des migrants économiques. Ils doivent continuer à faire la queue au poste de police de la petite ville de Kos.
Sur les quelque 7 000 migrants présents sur l‘île, 2 500 seraient encore en attente de documents administratifs selon la police grecque.