En Grèce, c’est au tour de Panagiotis Lafazanis, transfuge de Syriza qui vient de créer son propre parti, de tenter de former un gouvernement. Il a
En Grèce, c’est au tour de Panagiotis Lafazanis, transfuge de Syriza qui vient de créer son propre parti, de tenter de former un gouvernement. Il a été reçu lundi par le président de la République et a d’emblée reconnu que la tâche était impossible.
Le chef de file de l’Unité populaire, opposé au troisième plan d’aide dispose de trois jours pour tenter de former une coalition.
“Nous allons utiliser ce mandat pour montrer que la seule chose qui serve les intérêts du pays, c’est un nouveau Parlement fermement opposé au plan d’aide”, a-t-il déclaré à l’issue de sa rencontre avec le président.
Avant lui, conformément à la Constitution, les conservateurs de Nouvelle Démocratie ont eux aussi eu trois jours pour former une coalition. Une tâche à laquelle ils ont renoncé.
En cas d‘échec plus que probable de Lafazanis, le président nommera un Premier ministre pour gérer les affaires courantes et convoquera des élections anticipées, pour dans un mois.
Alexis Tsipras, démissionnaire, a encore toutes ses chances de remporter ce scrutin. La question est de savoir s’il disposera d’une majorité suffisante, où s’il pourra former une coalition suffisamment large pour pouvoir gouverner.