L'armée a été mobilisée en Slovénie pour faire face au flux de migrants souhaitant rejoindre l'Autriche. Un corridor de transit a été mis en place avec la Croatie.
Nous sommes à l’est de la Slovénie, aux confins du pays, près de la Croatie. 1200 migrants viennent de passer la frontière en train et d’emprunter une nouvelle route de l’exil.
L’armée en soutien logistique
Ljubljana a mobilisé l’armée pour apporter un soutien logistique à la police slovène et encadrer le flux des réfugiés.
Car depuis que la Hongrie a fermé sa frontière avec la Croatie, les migrants n’ont plus d’autre choix que de passer par ce petit pays de deux millions d’habitants pour rejoindre l’Autriche ou l’Allemagne.
Voici une photo prise par le porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés en Europe centrale.
Cakovec, #Croatia: 1800 just arrived here near #Slovenia border. 600 will go on buses, rest continue in the train pic.twitter.com/JB65O0SiPe
— Babar Baloch (@BabarBloch) 17 Octobre 2015
L’inquiétude des autorités slovènes et croates
La situation semble gérable pour l’instant. Mais le ministre croate de l’Intérieur redoute que Berlin ou Vienne décident à terme de ne plus accueillir librement ces milliers de candidats à l’exil.
“Il se produirait alors un effet domino qui poserait de nombreux problèmes à tous les pays”, estime Ranko Ostojic. “Notre organisation actuelle qui consiste à accueillir les personnes, à les enregistrer, à mener des contrôler de sécurité et de santé, c’est encore la solution la plus sûre pour tous”, selon lui.
2.700 migrants sont entrés en Slovénie ce samedi. Ils peuvent soit déposer une demande d’asile, soit continuer leur périple vers l’Autriche.
Les camps d’accueil en Slovénie risquent de se pérenniser. D’ici la fin de l’année, l’Europe devrait avoir vu passer sur son sol près de 700 000 réfugiés.
Ban Ki-moon appelle à une solidarité mondiale
Le secrétaire général de l’Onu s’est rendu en Italie, dans des camps d’accueil de réfugiés. Ban Ki-moon a appelé les Etats “à une solidarité mondiale face à la crise migratoire”.
Il n'y a pas de crise de nombres il une crise de la compassion: Ban Ki-moon à
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ONU_fr) 17 Octobre 2015