"Faire le tri" dans les réfugiés

Face aux demandes d’asile qui se multiplient, le ministre allemand de l’Intérieur s’est rendu à Bamberg, au nord de Nuremberg, dans un centre hébergeant des réfugiés.
Thomas de Maizière a tenu à clarifier la politique de son pays, et de l’Union européenne.
Seuls les réfugiés seront acceptés, pas les migrants économiques.
L’Allemagne s’attend à enregistrer l’arrivée de 800 000 à un million de personnes d’ici la fin de l’année.
“Ceux qui ont besoin de protection devraient être autorisés à rester ici, à s’intégrer, à apprendre notre langue et à trouver un travail”, a déclaré Thomas de Maizière. “Mais ceux qui n’ont pas besoin d‘être protégés, même si, cela se comprend, ils veulent vivre une vie meilleure, ils doivent quitter notre pays”, a ajouté le ministre allemand de l’Intérieur.
La police allemande a par ailleurs arrêté à Bamberg une dizaine de personnes, soupçonnées de fomenter des incendies et des actes de violence envers les foyers d’accueil des réfugiés.
La République Tchèque pointée du doigt par l’ONU
#UNHCRcochetel</a>: Refugees are running for their lives, looking for compassion & protection <a href="https://twitter.com/hashtag/CzechRepublic?src=hash">#CzechRepublic</a> <a href="https://t.co/wN3D6edts5">pic.twitter.com/wN3D6edts5</a></p>— Babar Baloch (
BabarBloch) October 21, 2015
L’hébergement des migrants pose également problème en République tchèque, d’après les Nations unies.
Le Haut commissaire aux droits de l’Homme a fermement condamné le pays pour ses mesures de détention dite “systématique” et “dégradante”.
Les candidats à l’exil y sont soumis à une détention de 40 jours pour laquelle selon certains témoignages ils doivent payer 250 couronnes par jour, soit 9 euros.
La route des migrants vers l’Union Europénne – HRW
Retrouvez ci-dessous, dans l’infographie de Human Rights Watch, les routes empruntées par les migrants vers l’Union européenne
