La charcuterie et les viandes rouges pourraient favoriser le cancer. Les résultats de l‘étude menée par l’agence de recherche sur le cancer de
La charcuterie et les viandes rouges pourraient favoriser le cancer. Les résultats de l‘étude menée par l’agence de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont suscité une levée de boucliers chez les professionnels de la viande dans de nombreux pays producteurs. En Allemagne, en Italie, en Espagne, en France notamment, les autorités tentent de rassurer. Elles craignent un vent de panique. Pourtant, sur ce marché français, vendeurs et consommateurs ne semblent pas vraiment effrayés.
“Il faut demander au papis et au mamies qui ont quatre-vingt-dix ans et qui viennent nous acheter tous le jours des tranches de sauccisson et de pâté en croûte. C’est a eux qu’il faut poser la question, pas à nous. On a encore tué personne jusqu‘à preuve du contraire”, dit un boucher.
“C’est évident qu’il ne faut pas en manger non plus des quantités et de quantités. Il faut savoir manger moins, mais manger bon”, assure une femme.
“C’est encore politique cette histoire. On ne démolit pas les paysans comme ça. C’est stupide”, ajoute un homme.
Si l’on se base sur le classement de l’OMS (CIRC), la charcuterie et les plats cuisinés seraient cancérogènes, au même titre que le tabac et l’alcool, mais à un degré bien moindre. Selon les dernières estimations d’un organisme de recherche indépendant, si 34 000 décès annuels par cancer dans le monde sont imputables à une alimentation riche en charcuteries, un million le sont au tabac et 600 000 à l’alcool.