Ce sont sans doutes les derniers demandeurs d’asile à rejoindre, à pied, le camp slovène de Brezice depuis la Croatie voisine. Un camp, comme tous les autres du pays, saturés. La Slovénie a donc décidé de transporter directement les réfugiés de la frontière croate à la frontière autrichienne en train, pour éviter que ces hommes, ces femmes et ces enfants restent sur son territoire. Des réfugiés qui sont nombreux à fuir l‘État islamique, à l’image de ce Syrien :
‘‘J’ai dit aux djihadistes qu’ils étaient des criminels. Ce qu’ils pratiquent ce n’est pas l’Islam. Je voudrais aller en Norvège, y rencontrer des avocats pour qu’ils m’aident. Mais si la guerre se termine, je veux rentrer en Syrie.”
La Slovénie a déjà prévenu : si l’Autriche ferme ses frontières, Ljubljana fermera également ses portes aux migrants. On est loin du consensus affiché dimanche à l’issue du sommet d’urgence de dimanche.