Toute la journée samedi, plusieurs centaines de personnes ont défilé devant la boîte de nuit de Bucharest où un incendie a tué 27 personnes vendredi
Toute la journée samedi, plusieurs centaines de personnes ont défilé devant la boîte de nuit de Bucharest où un incendie a tué 27 personnes vendredi soir. Parmi elles, le président roumain, Klaus Iohannis, qui a mis en cause le non-respect de la réglementation en matière de sécurité.
Le gouvernement a annoncé “un deuil national de trois jours” après ce drame, le plus grave du genre dans la capitale roumaine.
Matériau isolant inflammable, autorisations manquantes, pas de sortie de secours… Clairement, de graves manquements sont constatés au niveau de la sécurité.
“Les morts, c’est nous, lance cet artiste de la scène locale. Parce que ça pourrait arriver dans n’importe quel club. On peut se demander, combien de clubs à Bucarest ont deux sorties ? Dans toute la ville ? Aucun”!
Policiers, magistrats et experts en sécurité anti-explosions ont passé la journée à l’intérieur de la discothèque ravagée par les flammes.
Dix blessés qui se trouvent toujours dans un état critique sont soignés dans cet hôpital.
“Je le connaissais de Facebook, raconte un jeune arrivé à l’hôpital. Elle est dans ma liste d’amis, et même si on ne s’est jamais rencontrés je me suis dit que je devais venir et faire quelque chose pour elle, lui dire un mot et la soutenir”.
L’appel au don du sang a été largement entendu par la population et des dizaines de jeunes, frappés personnellement par la tragédie, sont venus participer à la collecte dans plusieurs hôpitaux et centres de transfusion de la capitale.