Recep Tayyip Erdogan, le président turc, peut s’estimer satisfait. Le sommet du G20 qu’il a présidé et qui s’est achevé lundi à Antalya en Turquie
Recep Tayyip Erdogan, le président turc, peut s’estimer satisfait. Le sommet du G20 qu’il a présidé et qui s’est achevé lundi à Antalya en Turquie s’est terminé comme il avait commencé : sur une condamnation ferme du terrorisme après les attentats qui ont ensanglaté Paris.
Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays les plus riches de la planète ont adopté une déclaration générale ainsi que des conclusions spécifiques dans lesquelles ils ont promis d’améliorer leur coopération pour limiter “la circulation croissante des terroristes étrangers.”
Daesh n’a définitivement rien à voir avec l’islam
Avec en toile de fond : le cas syrien pour lequel la communauté internationale reste passablement divisée.
Dans son allocution de clôture du G20, le président turc a fixé le cap : “Nous avons discuté de notre responsabilité conjointe contre les atrocités de Daesh qui n’a définitivement rien à voir avec l’islam”, a martelé Recep Tayyip Erdogan. Et de rappeler les objectifs des négociations en cours : “La protection de l’intégrité terrtoriale de la Syrie, l‘élimination des composantes terroristes et la restauration d’une structure légitime et démocratique sont les principaux objectifs. Assad, qui a massacré son propre peuple, n’a aucune place dans l’avenir de la Syrie.”
Notre correspondant à Antalya, Bora Bayraktar, explique que suite aux attentats de Paris le G20 a affiché une belle unanimité pour lutter contre le terrorisme mais qu’il reste à savoir comment cette nouvelle feuille de route qui a été adoptée sera mise en oeuvre.