Face à la menace terroriste, les autorités belges ont relevé le niveau d’alerte. Comment cela est-il perçu dans les rues de Bruxelles ? Euronews est
Face à la menace terroriste, les autorités belges ont relevé le niveau d’alerte. Comment cela est-il perçu dans les rues de Bruxelles ? Euronews est allé à la rencontre de touristes étrangers et de résidents.
“On voulait visiter la ville, explique un touriste italien sur la Grand-place, mais comme le métro est fermé, et bien, on a décidé de rester là“.
“On a un peu peur, c’est sûr, dit une jeune fille, aux abords du Manneken Pis. On ne sait pas ce qui peut se passer. Mais on voit qu’il y a beaucoup de policiers déployés, donc on espère que la situation est sous contrôle“.
Les rues commerçantes du centre-ville sont loin d‘être désertées.
Certains Bruxellois font preuve de fatalisme.
“*Qu’est-ce que vous voulez faire ? s’interroge une dame âgée. Vous cacher ? Cela ne sert à rien, on ne sait pas où ça va sauter. Le samedi, je vais toujours en ville ; et bien je suis donc en ville ! S’il faut mourir, et bien mourons !*“
“_Bien sûr, je comprends que les autorités cherchent à protéger les citoyens, ajoute un autre Bruxellois. Mais on est face à une menace invisible. Comment peut-on sécuriser toutes les rues ? C’est totalement impossible ! C’est ça le problème. C’est une guerre sans visage.”
Les forces de l’ordre belges comme françaises sont toujours à la recherche de Salah Abdeslam. Ce Français résidant en Belgique est soupçonné d’avoir participé aux attentats à Paris vendredi dernier.
D’après notre correspondant à Bruxelles, James Franey, la police dit n’avoir aucune information précise sur son sort.