La tension est toujours très forte entre la Turquie et la Russie. L'escalade verbale continue
La brouille continue entre la Turquie et la Russie, Ankara accusant désormais Moscou de “propagande soviétique”. Le président turc a dénoncé ce jeudi des accusations “immorales”, après qu’un ministre russe a affirmé que ses proches bénéficiaient du pétrole vendu par État islamique en Syrie.
Un outrage dénoncé aussi par le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglü :
“Pendant la Guerre froide il y avait une machine de propagande soviétique. Elle propageait chaque jour un nouveau mensonge, auquel elle croyait et auquel elle voulait que le monde croit. On les appelait les “mensonges Pravda”. Et un par un, les travers soviétiques, qu’on pensait oubliés par la Russie, sont en train de ressortir”.
Premier signe peut-être de dégel entre les deux pays depuis l’affaire de la destruction par l’armée turque de l’avion chasseur russe, les ministres des Affaires étrangères russe et turc se sont rencontrés ce jeudi à Belgrade, en marge d’une réunion ministérielle de l’OSCE.