Le gouvernement espagnol se trouve en position délicate, à l’approche des législatives du 20 décembre prochain. Des élections qui se tiendront sur
Le gouvernement espagnol se trouve en position délicate, à l’approche des législatives du 20 décembre prochain. Des élections qui se tiendront sur fond de chômage persistant, et de poussée des indépendantistes catalans. Le Premier ministre Mariano Rajoy a été critiqué pour avoir refusé de prendre part au débat qui opposait les candidats ce dimanche. D’après les derniers sondages, il arriverait en tête, juste devant le socialiste Pedro Sanchez. La droite devra se justifier d’accusations de corruption qui divisent jusque dans son camp et qui pourraient profiter au centriste Albert Rivera. Son parti Ciudadanos a réalisé une percée inattendue lors des régionales en Catalogne, et pourrait jouer le rôle d’arbitre dans ce scrutin à l’issue incertaine. Il devance Pablo Iglesias, représentant de Podemos, le mouvement de gauche radicale, qui connaît une légère baisse dans les intentions de vote. Les propositions sur le front de l’emploi restent au coeur des préoccupations. En Espagne, près de 22 % de la population est touchée par le chômage. En octobre dernier, la Commission européenne avait émis des réserves sur le projet de budget espagnol, qui n‘était pas assez en phase, selon elle, avec les objectifs du pays.