Des scènes de retrouvailles émues à l’aéroport de Bruxelles, en Belgique, après l’atterrissage d’un avion en provenance de Bujumbura, capitale du
Des scènes de retrouvailles émues à l’aéroport de Bruxelles, en Belgique, après l’atterrissage d’un avion en provenance de Bujumbura, capitale du Burundi, où la crise politique ne cesse de dégénérer.
Depuis la semaine dernières, l’ambassade de Belgique enjoint ses ressortissants à quitter le pays. Parmi ceux-ci, Clémence, enseignante à Bujumbura :
“Il y a un climat d’insécurité, très incertain, on ne peut pas prévoir d’activité à l’avance, on ne peut pas prévoir si on va se déplacer ou pas, donc voilà, c’est très très lourd.”
Il y a 10 jours, le 11 décembre, le Burundi a connu de très violents affrontements avec l’attaque de trois camps militaires, faisant plusieurs dizaines de morts et poussant l’Union africaine à échafauder un plan de maintien de la paix.
Le Congrès, réuni ce lundi et dominé par le parti au pouvoir, a exprimé son hostilité vis à vis de ce projet, et a rassuré : il n’y a pas de génocide en préparation ou en cours au Burundi.
Le pays est plongé dans une crise politique depuis que son président Pierre Nkurunziza a décidé en mai de briguer un 3ème mandat.
Le Burundi a connu 13 ans de guerre civile entre 1993 et 2006, entre l’armée alors dominée par la minorité tutsi et des rébellions hutu.
Avec AFP