C’est en tout cas ce qui inquiète les Etats-Unis qui appellent les deux parties au calme. Lors d’une manifestation pour protester contre l’exécution
C’est en tout cas ce qui inquiète les Etats-Unis qui appellent les deux parties au calme.
Lors d’une manifestation pour protester contre l’exécution à Ryad d’un dignitaire chiite, l’ambassade saoudienne de Téhéran a été attaquée. L’Arabie saoudite a aussitôt réagi en rompant ses relations diplomatiques avec la République islamique.
“Nous sommes déterminés à ne pas laisser l’Iran atteindre notre sécurité. Nous sommes déterminés à ne pas laisser l’Iran mobiliser, créer ou établir des cellules terroristes dans notre pays ou dans les pays de nos alliés”, a mis en garde hier le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Joubeir.
L’Arabie saoudite, sunnite, et l’Iran, chiite, se livrent à une véritable guerre d’influence au Moyen-Orient, une lutte particulièrement virulente en Syrie. Lorsque Ryad a exécuté samedi 47 personnes condamnées pour terrorisme, dont le chiite Nimr Baqer al-Nimr, certains y ont vu une revanche du royaume sur le régime des Mollahs.
10 jours avant cette exécution, le chef rebelle syrien de L’armée de l’islam, un groupe financé et appuyé par l’Arabie saoudite, était liquidé près de Damas.