L’ONU appelle à la levée des sièges des villes syriennes, sans quoi de nombreux habitants vont mourir, prévient l’organisation. À Madaya, par
PUBLICITÉL’ONU appelle à la levée des sièges des villes syriennes, sans quoi de nombreux habitants vont mourir, prévient l’organisation. À Madaya, par exemple, dans la province de Damas assiégée depuis six mois par les forces gouvernementales, des centaines de personnes attendent une évacuation d’urgence. Lundi, un convoi humanitaire a enfin pu entrer dans la ville. Il s’agissait du premier depuis le mois d’octobre. Sur place, le porte-parole de la Croix-Rouge est très inquiet.
“Nous avons détecté plusieurs cas de malnutrition, mais constatons aussi que beaucoup de gens sont tout simplement très très malades parce qu’ils ne bénéficient pas de soins de santé appropriés. Ils n’ont pas de médicaments et ils doivent vivre dans des conditions qui ne sont pas vraiment propices à leur guérison”, explique Pawel Krzysiek.
La situation est aussi jugée très “préoccupante” à Foua et à Kafraya, deux localités chiites encerclées par les rebelles à plus de 300 km de Damas, dans la province d’Idleb. Les habitants tentent de survivre sans nourriture ni eau potable.