Entre fierté et désilllusions, la Tunisie célèbre les cinq ans de son "Printemps"

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Par Christelle Petrongari avec AGENCES
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C’est à Sidi Bouzid en décembre 2010 que tout a commencé. Un vendeur ambulant s’immole par le feu pour dénoncer la misère et c’est toute la Tunisie

C’est à Sidi Bouzid en décembre 2010 que tout a commencé. Un vendeur ambulant s’immole par le feu pour dénoncer la misère et c’est toute la Tunisie qui s’embrase. Chômage, pauvreté, exclusion sociale, la situation morose du pays pousse des milliers de personnes dans les rues, le printemps arabe est en marche, une révolution sans précédent. Cinq après, le président Béji Caïd Essebsi fait le bilan. “ Il y a des études internes qui disent que 73% des Tunisiens sont optimistes car ils voient que la situation sécuritaire s’améliore en permanence et que le gain le plus important obtenu depuis la révolution c’est la liberté.”

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Sur l’avenue Bourguiba à Tunis, ils manifestent à nouveau. Ici même il y a cinq ans, ils défilaient en criant “dégage” au président Bel Ali. Malgré l’ambiance festive, il y a encore des revendications.

Des attentats jihadistes depuis 2011, l‘état d’urgence mais aussi des élections libres et le prix Nobel de la paix en 2015: entre fierté et désilllusions, ces Tunisiens célèbrent les cinq ans de leur “Printemps”.

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