Levée des sanctions contre l'Iran : Rouhani applaudit, Netanyahou met en garde

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Par Euronews  avec Avec AFP et Reuters
Levée des sanctions contre l'Iran : Rouhani applaudit, Netanyahou met en garde

Le président iranien n’a pas caché sa joie devant les parlementaires de son pays.

Samedi, l’accord international sur le nucléaire iranien conclu en juillet dernier est enfin entré en vigueur. Un accord qui entraîne une levée progressive des sanctions économiques qui frappaient Téhéran depuis dix ans et qui asphyxiait son économie.
L’Iran était accusée de vouloir se doter de la bombe atomique.

“Cet accord est une des pages d’or dans l’histoire du pays a déclaré Hassan Rouhani, aux parlementaires iraniens. Durant ces négociations nous avons réussi à faire reconnaître par les grandes puissances nos droits en matière nucléaire.”

Cette levée des sanctions devrait surtout permettre au pays de récupérer plus de 26 milliards d’euros gelés depuis des années pour relancer son économie à bout se souffle. L’Iran va aussi pouvoir augmenter ses exportations de pétrole.

“Tout le monde est heureux avec cet accord, a repris le président iranien, sauf les sionistes, les bellicistes, ceux qui provoquent la division parmi des musulmans et les radicaux aux Etats-Unis.”

Israël et l’Arabie Saoudite sont les deux principaux pays à s‘être opposés à cet accord. Ils voient d’un très mauvais oeil le retour de Téhéran sur la scène régionale et internationale.
Sans surprise, le Premier ministre israélien est resté très ferme.

“La communauté internationale doit imposer des sanctions claires et sévères contre toutes violations de l’accord contre l’Iran, a prévenu Benjamin Netanyahou. Sans nos efforts visant à empêcher le programme nucléaire iranien , l’Iran aurait pu posséder des armes nucléaires depuis longtemps. La politique israélienne était et reste la même : éviter que l’Iran ne se dote d’armes nucléaires.”

Les sites stratégiques nucélaires comme celui de Bouchehr, au sud de l’Iran, resteront soumis pour de nombreuses années encore “à une surveillance sans faille”, a rappelé samedi le ministre des affaires étrangères allemand.