La réforme adoptée par les députés danois doit entrer en vigueur dés le début du mois prochain. Pour les principaux concernés, le coup est dur. Parmi
La réforme adoptée par les députés danois doit entrer en vigueur dés le début du mois prochain. Pour les principaux concernés, le coup est dur.
Parmi les mesures les plus décriées, l’imposition d’un délai de trois ans aux demandeurs d’asile pour demander le regroupement familial.
“Qui peut vivre sans ses enfants pendant trois ans ?”, interroge Fahd Doumani, un Syrien. “Nous nous parlons au téléphone chaque soir, ils pleurent et me demandent pourquoi je suis parti”.
Forcé lui aussi de fuir son pays, cet Afghan n’a pas encore obtenu le statut de réfugié au Danemark. Sa demande d’asile est en cours d’examen.
“Pour nous cela entraine seulement du stress, des tensions et de l’inquiétude. Cela va prendre plus de temps avant que l’on soit fixé sur son sort. Et si les règles sont plus difficiles, tout le monde va être davantage inquiet et stressé”, dit-il.
Le gouvernement n’a pas caché l’objectif de sa réforme, à savoir décourager les migrants de choisir le Danemark comme pays d’accueil.