Il est au pouvoir depuis trente ans. Yoweri Museveni est candidat à sa propre succession lors de l'élection présidentielle qui se déroulera ce jeudi.
Il est au pouvoir depuis trente ans en Ouganda et il n’a guère l’intention de passer la main. Yoweri Museveni est candidat à sa propre succession lors de l‘élection présidentielle qui se déroulera ce jeudi. Le président sortant a tenu son dernier meeting de campagne à Kampala devant ses partisans, tous vêtus de jaune, la couleur de son parti.
La commission électorale ougandaise n'a pas la confiance de l'opposition.
Son principal opposant, Kizza Besigye, mise sur une “victoire éclatante”, lui qui avait perdu au premier tour lors des trois derniers scrutins. Il a promis de se battre pour la démocratie en cas de fraude électorale, un scénario redouté par toute l’opposition.
En tout sept candidats, dont Amama Mbabazi, un ancien Premier ministre tombé en disgrâce, font face à l’indétrônable président sortant.
L’analyste politique, Ndebesa Nyamwasya, redoute des violences post-électorales : “La commission électorale ougandaise, qui est en charge de l’organisation du scrutin, n’a pas la confiance de l’opposition. Elle risque de ne pas accepter la défaite.”
La campagne, jusqu’ici plutôt calme, a été marquée par des violences lundi, en marge d’un rassemblement de l’opposition dans la capitale. Un militant a été tué dans des affrontements avec la police. Une vingtaine de personnes ont également été arrêtées.