Le “statut spécial” obtenu vendredi par le Premier ministre britannique David Cameron suffira-t-il à convaincre assez d‘électeurs de basculer du camp
Le “statut spécial” obtenu vendredi par le Premier ministre britannique David Cameron suffira-t-il à convaincre assez d‘électeurs de basculer du camp du non à celui du oui ? Les mesures arrachées à ses 27 partenaires européens, en particulier en matière économique et d’immigration, inverseront-elles la tendance alors que les partisans d’une sortie sont à 53% majoritaires selon un sondage datant de janvier ?
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a en tout cas précisé que la décision des 28 dirigeants des Etats membres était “juridiquement contraignante et irréversible” et qu’elle satisfaisait “toutes les préoccupations du Premier ministre Cameron sans remettre en cause les valeurs fondamentales de l’Union européenne”. La chancelière allemande Angela Merkel a parlé d’un “compromis équitable, qui n’a pas été facile” à trouver. Tandis que
le président du Conseil italien Matteo Renzi s’est inquiété du “risque qu’on perde de vue le rêve européen originel”.