Syrie: régime et opposition acceptent le principe d'un cessez-le-feu

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Par Maxime Bayce avec AFP
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Alep assiégé, sous les bombes russes, des combats à quelques kilomètres de Damas entre rebelles et forces du régime…le conflit syrien semble

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Alep assiégé, sous les bombes russes, des combats à quelques kilomètres de Damas entre rebelles et forces du régime…le conflit syrien semble s’embourber.
Pourtant, l’accord sur le cessez-le-feu trouvé par Washington et Moscou lundi promet un arrêt des combats très rapide puisqu’il pourrait prendre effet dès samedi minuit (heure de Damas).

Mardi dans la matinée, le gouvernement syrien a prévenu qu’il acceptait le principe de l’accord. Sa condition: qu’il puisse continuer à se battre contre les groupes djihadistes (Front Al-Nosra et Etat islamique) et tout groupe terroriste lié.

L’opposition, représentée au sein du Haut comité des négociations (HCN), aurait, selon AP, elle aussi accepté son principe. Mais elle exige que les sièges des 18 villes tenues par les rebelles soient levés, que les prisonniers soient libérés et que les bombardements prennent fin.

Dans les rues de Damas, où les terrasses des cafés sont toujours aussi vivantes, les avis sont partagés…Yasser Daba est propriétaire du Finjan, un petit établissement. Selon lui, “c’est bien, non seulement pour le gouvernement et l’opposition mais pour tous les syriens”
Assis en face de lui, Tarek ne partage pas son enthousiasme. “ Ca ne marchera pas car les terroristes ne décident pas seuls. Ils reçoivent des consignes de politiciens en dehors du pays. Notre gouvernement peut prendre la décision d’arrêter les combats mais les terroristes ne l’accepteront pas”

Qu’ils l’acceptent ou pas, l’arrêt des violences en Syrie est encore une chimère.
Al Nosra et l’Etat islamique ne participent, bien entendu, pas à cet accord.
Dimanche, des attentats à Homs et à Damas, revendiqués par Daesh, ont fait au moins 150 morts.
Le message est clair: en Syrie les djihadistes ne sont pas prêts de déposer les armes.

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