Ils ne peuvent pas avancer en raison des quotas instaurés par les autorités macédoniennes ainsi que par plusieurs pays des Balkans.
Des milliers de réfugiés sont bloqués à la frontière entre la Grèce et l’ex-République yougoslave de Macédoine. Ce samedi, ils ont manifesté pour demander à la police macédonienne de les laisser passer. En vain.
Et pour cause, les autorités macédoniennes ont décidé ce vendredi d’instaurer de nouveaux quotas, restreignant encore plus le passage des réfugiés. Pas plus de 580 entrées par jour.
“*Cela fait 3 jours qu’on est là. Il pleut, il fait froid, on n’a rien à manger. On n’a plus d’argent. La seule chose qu’on demande, c’est de passer, en toute sécurité, s’il vous plaît !*“ Nedal, originaire de Damas
“*On ne peut pas rester ici sans rien faire. La nuit dernière, j’ai dormi dehors. La plupart des gens n’ont pas de tentes pour dormir. On nous a dit que des tentes allaient être installées. Mais il n’y en a pas pour tout le monde.*“ Ramadan, originaire d’Alep
La semaine dernière, c’est l’Autriche qui instaurait des quotas de demandeurs d’asile. Cette décision a eu un effet domino dans les pays de la “route des Balkans” (Slovénie, Croatie, Serbie et ex-République yougoslave de Macédoine) qui, à leur tour, ont restreint le passage des réfugiés.
Cela accentue la pression sur la Grèce qui doit gérer ces milliers de personnes bloquées. Athènes en appelle à l’Union européenne.
- avec agences