L’alliance des réformateurs et des modérés s’impose à Téhéran. Si les résultats définitifs du double scrutin iranien ne sont pas attendus avant
L’alliance des réformateurs et des modérés s’impose à Téhéran.
Si les résultats définitifs du double scrutin iranien ne sont pas attendus avant mardi, la capitale commence toutefois à mettre des visages sur ses futurs élus.
Au Parlement, tout d’abord, changement de couleur : sur les 30 sièges jusque-là occupés par les conservateurs, 29 reviennent la coalition des réformateurs et des modérés emmenée par Mohammad Reza Aref. L’ancien ministre et candidat à la présidentielle de 2013 recueille le plus grand nombre de voix.
S’agissant de l’autre pilier institutionnel de l’Iran, l’Assemblée des experts, composée de 88 membres – des religieux-, le président Rohani et son allié l’ex-président Rafsandjani arrivent en tête.
Ils feront partie des 16 élus de Téhéran qui siégeront au sein de cette instance censée contrôler et élire le guide suprême.
Hassan Rohani espère pouvoir obtenir une majorité au Parlement pour poursuivre sa politique d’ouverture.
“Il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre pour la croissance économique” a-t-il déclaré samedi, à l’issue du premier scrutin à se tenir depuis l’accord sur le nucléaire iranien de cet été.
Environ 60% des électeurs iraniens se sont mobilisés, c’est un peu moins qu’en 2012.
A Téhéran, la participation s‘établit à 42%.
Avec AFP