Crise migratoire : entre initiatives humanitaires et fermetures de frontières, l'Europe reste divisée

Le calme est revenu cette nuit à la frontière entre l’ancienne République yougoslave de Macédoine et la Grèce. Une poignée de migrants a tenté hier de forcer le passage, en vain.
#Idomeni les autorités macédoniennes ont utilisé des gaz lacrymogènes sur la foule qui protestait à la frontière via
MSF_Sea</a></p>— MSF France (
MSF_france) 29 février 2016
Seule une trentaine d’entre eux a été autorisée à passer sur les 6 500 qui attendent, depuis près de huit jours pour certains. Inacceptable pour la chancelière allemande :
“Si un grand continent tel que l’Europe, avec ses 500 millions d’habitants, peut accueillir temporairement un million de Syriens, je ne pense pas que ce soit trop demandé en tant que région voisine, insiste Angela Merkel. Et ce ne sont sans doute même pas un million de Syriens qui ont réellement besoin d’asile.”
Crise des migrants: Merkel s'agace, Vienne riposte… Et la Grèce sature https://t.co/vPXU91uI1epic.twitter.com/VsKPwRdlRD
— L'Express (@LEXPRESS) 29 février 2016
Un message entendu par l’Italie. Rome a accueilli hier, à l’aéroport de Fiuminicino, une centaine de réfugiés syriens en provenance d’un camp libanais. Un voyage organisé par trois associations religieuses pour éviter, aux enfants notamment, les dangers d’un voyage clandestin. Des associations qui doivent faire venir, à terme, un millier de réfugiés.
Rome invite des réfugiés syriens et espère faire école – Libération
— CommunautéSantEgidio (@SantEgidioFr) 29 février 2016Marco_europa</a> <a href="https://twitter.com/santegidionews">
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