Ces réfugiés syriens ont eu plus de chance que les autres. Ils sont les premiers à avoir pu bénéficier d’un corridor humanitaire vers l’Italie. Une
Ces réfugiés syriens ont eu plus de chance que les autres. Ils sont les premiers à avoir pu bénéficier d’un corridor humanitaire vers l’Italie. Une façon officielle de fuir la Syrie et rejoindre l’Europe, une façon bien moins dangereuse aussi que la traversée de la Méditerranée.
L’initiative est à l’origine de trois organisations religieuses italiennes, sponsorisées par le ministère italien des Affaires Etrangères.
“Je suis heureuse, mais un peu nerveuse aussi, explique Mirvat, 23 ans, d’Alep. Vous savez, le stress, une nouvelle vie, un nouvel endroit que je ne connais pas… Mes rêves sont modestes, je veux juste continuer mes études, travailler, avoir une nouvelle vie”.
“J’ai vu beaucoup de bonnes personnes aujourd’hui, raconte Nakhle, 29 ans, et je pense que faire ce voyage est un bon départ pour moi, pour commencer ma carrière et avoir un nouveau futur”.
La centaine de migrants arrivés ce lundi à Rome a passé plusieurs mois, parfois plus d’une année, dans des camps au Liban. L’Italie aimerait, en ouvrant ce couloir humanitaire, montrer l’exemple, à l’heure où d’autres pays ferment leurs frontières aux réfugiés.