Au Kosovo la présence de gaz lacrymogènes dans l’hémicycle ne semble plus vraiment étonner personne. Depuis le mois de septembre c’est l’habitude
Au Kosovo la présence de gaz lacrymogènes dans l’hémicycle ne semble plus vraiment étonner personne.
Depuis le mois de septembre c’est l’habitude, à chaque séance. Une dizaine de fois déjà, les députés de l’opposition ont pulvérisé du gaz pour interrompre le débat. Ils protestent principalement contre un accord signé avec Belgrade en août, sous l‘égide de l’Union européenne, qui donne plus de pouvoir à la minorité serbe du Kosovo, toujours fidèle à la Serbie, malgré l’indépendance.
L’opposition réclame des élections anticipées, une position inflexible qui plonge le pays dans sa pire crise politique depuis l’indépendance en 2008.