C’est certainement la ville la plus latine des Etats-Unis. Miami, 144 kilomètres à peine de Cuba est le centre d’une communauté latino importante
C’est certainement la ville la plus latine des Etats-Unis.
Miami, 144 kilomètres à peine de Cuba est le centre d’une communauté latino importante.
Mardi, la Floride va voter aux primaires. Donald Trump et Hillary Clinton y font pour l’instant la course en tête. Ils sont respectivement crédités de 46% et 60% dans leur camp.
Le candidat républicain avec ses propos anti-immigration ne fait pourtant l’unanimité.
“Donal Trump dit n’importe quoi puisque malheureusement, en Floride comme dans le reste du pays, 90% du basses oeuvres sont faites par les latinos” s’emporte un habitant en espagnol.
Une crispation communautaire qui aurait pu bénéficier aux rivaux de Trump. Ted Cruz et Marco Rubio sont tous les deux d’origine cubaine.
Pourtant, le magnat de l’immobillier a plus de 20 points d’avance dans les sondages.
Des scores qui s’expliquent par les intentions de vote des hommes blancs mais pas que. Le vote “latino” serait plus volatile que prévu. “On aurait pu penser qu’avec deux sénateurs cubains dans la course à l’investiture, il y aurait eu un vote naturel pour eux de la part de la communauté cubaine. Mais ce n’est pas comme ça que ça se passe. Les gens ne votent pas tant que ça pour quelqu’un de leur ethnie ou de leur genre, mais plutôt pour ce qu’ils représentent”, analyse Rosemary O’Hara, éditorialiste au Sun-Sentinel.
En 2008 et 2012 Barack Obama avait ainsi réussi à l’emporter dans cet état alors même que d’après la sociologie électorale les “latinos” voteraient en majorité pour le candidat républicain.