À l‘été 2015, Yusra Mardini nageait pour sa vie et pour éviter le naufrage au bateau pneumatique sur lequel elle avait entrepris une périlleuse
À l‘été 2015, Yusra Mardini nageait pour sa vie et pour éviter le naufrage au bateau pneumatique sur lequel elle avait entrepris une périlleuse traversée en mer Égée. A l‘époque, sur la côte turque en face de la Grèce, Yusra et sa soeur Sarah s‘étaient entassées dans une embarcation de fortune pour fuir Damas. Un canot que les deux soeurs avait du même remorquer en nageant jusqu‘à la côte.
‘‘Notre maison a été détruite, nous n’avions plus rien, a-t-elle raconté. ‘‘Alors nous nous sommes enfuies. En Europe. Je pense que la plupart des européens ont accueilli d’une très belle façon les réfugiés.’‘
Agée de 18 ans, demandeuse d’asile à Berlin, la nageuse syrienne, ici à côté de son papa, espère aujourd’hui participer aux Jeux olympiques de Rio, dans l‘équipe d’athlètes réfugiés du Comité International Olympique.
_’‘Mon message est que personne ne doit renoncer en raison de problèmes, d’un accident ou de quoi que ce soit d’autre, _explique-t-elle. ‘’_Je pense que tout le monde connaît l‘échec jusqu’au moment de réussir.’‘
Yusra Mardini est l’une des 43 athlètes présélectionnés par le CIO. Au final, ils ne seront qu’entre 5 et 10 à défiler derrière le drapeau à cinq anneaux à Rio.